Sur un an, les prix de vente dans l'ancien progressent toujours, mais plus lentement, à un niveau de 3,8 %. La tendance est à la baisse sur les prix immobiliers affichés (proposés à la vente) ainsi que sur le nombre de transactions réalisées.
Les récentes données recueillies par le baromètre LPI-Seloger, nous indiquent que la tendance haussière des prix immobiliers dans les grandes villes de province semble appartenir au passé.
Sur les 3 derniers mois, les prix ont diminué de près de 2 % ou plus dans des villes très emblématiques, comme Bordeaux et Lyon qui incarnaient auparavant la flambée des prix immobiliers.
Par ailleurs, les chiffres de LPI-SeLoger révèlent que depuis le début de l'été les marges de négociation dans l'ancien sont quasi-inexistantes, voire très faibles. Autrement dit, les vendeurs semblent avoir intégré la tendance baissière des prix de l'immobilier. En conséquence, ils se positionnent au plus juste sur un prix affiché (prix de mise en vente) en adéquation avec la demande (prix acceptable pour l'acquéreur).
Prix affichés en recul sur les trois derniers mois, ralentissement de la hausse annuelle des prix signés, demandes de crédit immobilier qui se raréfient, nombre de compromis signés sur un an en recul de 5,7 %. Le marché de l'immobilier dans l'ancien, ne serait-il pas sur le point de faire une pause ?